Les pays BRICS ont décidé, lors d’un sommet en Afrique du Sud, d’inviter six pays à rejoindre l’alliance. Il s’agit de l’Arabie Saoudite, de l’Iran, de l’Argentine, de l’Egypte, de l’Ethiopie et des Emirats Arabes Unis, selon le président sud-africain Cyril Ramaphosa. Les BRICS sont composés de la Chine, de la Russie, de l’Inde, de l’Afrique du Sud et du Brésil.
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L’élargissement donnera un nouvel élan aux BRICS, a déclaré le dirigeant chinois Xi Jinping, qui a assisté au sommet de Johannesburg, suivi de près par les États-Unis et l’Europe. D’aucuns craignent que la Chine, avec la Russie, ne soit en train de construire une alliance anti-occidentale.
Xi n’a pas caché que l’élargissement permettra aux BRICS de peser davantage sur la politique, l’économie et le commerce internationaux.
« Cet élargissement répond aux attentes de la communauté internationale et sert les intérêts des pays nouvellement développés et des pays en développement », a déclaré M. Xi.
Le président russe Vladimir Poutine, qui n’est pas en Afrique du Sud mais qui est en liaison vidéo parce qu’il est sous le coup d’un mandat d’arrêt international pour crimes de guerre, remercie Ramaphosa pour ses efforts en vue d’inviter de nouveaux membres. Reuters le cite en disant que le néolibéralisme est une menace pour le nouvel ordre mondial. Il va à l’encontre des valeurs traditionnelles.
L’Iran considère l’adhésion comme un triomphe
M. Ramaphosa déclare que les six pays candidats feront partie de l’alliance des BRICS à partir du 1er janvier 2024. Il a précisé que 22 pays avaient posé leur candidature pour devenir membres de l’alliance, tandis que 40 ont exprimé leur intérêt. Un seul des six nouveaux États membres dispose d’un gouvernement entièrement démocratique. Les quatre pays du Moyen-Orient sont des régimes autoritaires.
Mohammad Jamshidi, conseiller du président iranien, qualifie l’adhésion imminente aux BRICS de triomphe pour la diplomatie iranienne.
« L’adhésion permanente au groupe des économies émergentes mondiales est considérée comme une avancée historique et un succès stratégique pour la politique étrangère de la République islamique », écrit-il sur X, l’ancien Twitter.
Le président brésilien Luis Inacio Lula da Silva veut aller plus loin. Il estime que l’Union africaine devrait être incluse dans le G20, l’association des plus grandes économies du monde.
L’UE dispose actuellement d’un siège au G20.
