L’agence de presse de l’Autorité palestinienne, Wafa, a mis à jour son article pour supprimer le nom du groupe armé Hamas de la critique du président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, concernant l’attaque du 7 octobre contre Israël.
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C’est ce que rapporte l’agence de presse Reuters.
Dans un article diffusé par l’agence de presse palestinienne Wafa, Abbas a déclaré dimanche soir que « les politiques et les actions du Hamas ne représentent pas le peuple palestinien ».
Cependant, quelques heures plus tard, lundi soir, l’article a été édité par Wafa, le texte à 02h30 lundi soir se lisant comme suit :
« Le président souligne également que ce sont les politiques, les programmes et les décisions de l’OLP (Organisation de libération de la Palestine, la coalition gouvernementale de l’Autorité palestinienne, ndlr) qui représentent le peuple palestinien en tant que son seul représentant légitime ».
Les commentaires sur le Hamas ont été publiés dans un article sur une conversation téléphonique entre Mahmoud Abbas et le président du Venezuela, Nicolas Maduro, au sujet de l’attaque contre Israël.
Mahmoud Abbas a déjà fait l’objet de vives critiques de la part de divers milieux pour ne pas s’être exprimé et avoir condamné les attaques sanglantes du Hamas.
Ces derniers jours, le président de l’Autorité palestinienne s’est entretenu avec le président américain Joe Biden et le secrétaire d’État américain Antony Blinken.
M. Abbas a critiqué en termes très vifs l’expulsion par Israël des Palestiniens de la partie nord de la bande de Gaza.
Lors d’une rencontre avec le Secrétaire d’Etat américain Blinken en Jordanie vendredi, Abbas a exprimé sa profonde inquiétude quant au fait que les Israéliens envoient plus d’un million de Gazaouis dans une fuite désespérée.
« Cette fuite forcée des Palestiniens de Gaza sera une répétition de ce qui s’est passé en 1948, lorsque des centaines de milliers de Palestiniens ont fui ou ont été chassés des régions qui font aujourd’hui partie d’Israël », a déclaré M. Abbas.
La plupart des habitants de Gaza sont des descendants des Palestiniens qui ont été déplacés lors de ce que l’on a appelé la « Nakba » (« Catastrophe ») en 1948.
Nous craignons une autre « Nakba » », a-t-il déclaré.
