Des centaines de manifestants en faveur d’un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas ont fermé la gare de Grand Central Terminal à New York dans la nuit de vendredi à samedi.
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C’est ce qu’indique l’autorité locale des transports, la MTA.
« Grand Central Terminal est fermé jusqu’à nouvel ordre en raison d’une manifestation », peut-on lire sur le site Internet de la MTA.
Sur les réseaux sociaux, on peut voir des manifestants affluer dans la gare historique, tandis que plusieurs d’entre eux sont arrêtés par la police.
« Pleurez les morts et battez-vous comme des diables pour les vivants », peut-on lire sur une banderole de l’un des manifestants.
La manifestation s’est apparemment déroulée peu après qu’une majorité écrasante de l’Assemblée générale des Nations unies à New York a voté vendredi en faveur d’un appel à un cessez-le-feu humanitaire immédiat entre Israël et le Hamas.
Cet appel n’est pas contraignant, mais il est considéré comme un signal politique important.
Gaza fait l’objet de frappes aériennes intenses depuis que le Hamas a tué plus de 1 400 personnes du côté israélien le 7 octobre, selon Israël. Le mouvement islamiste militant a pris plus de 200 otages.
Les autorités palestiniennes ont déclaré qu’au moins 7 000 personnes ont été tuées à la suite de la riposte d’Israël.
Ce bilan n’a pas été confirmé par des parties indépendantes.
Israël a déclaré vendredi soir qu’il intensifierait la guerre sur le terrain à Gaza, où plusieurs organisations indépendantes ont mis en garde contre une crise humanitaire.
Le groupe Jewish Voice for Peace a organisé la manifestation de vendredi à New York.
Sur la plateforme de médias sociaux Instagram, l’organisation a publié une vidéo de manifestants portant des T-shirts avec des slogans tels que « cessez le feu maintenant » et « pas en notre nom ».
« Des centaines de Juifs et d’alliés sont arrêtés dans ce qui est probablement la plus grande (exemple de, ndlr) désobéissance civile à New York depuis deux décennies », peut-on lire sur le post.
La bande de Gaza était privée d’Internet et de téléphone dans la nuit de vendredi à samedi, ce qui a incité l’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch à mettre en garde contre le fait que cette situation pourrait servir de couverture à des atrocités généralisées.
