Les États-Unis devraient annoncer qu’ils fourniront à l’Ukraine des bombes à fragmentation destinées à la lutte contre la force d’invasion russe.
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C’est ce que rapporte le New York Times ce jeudi, citant une source senior non identifiée de l’administration Biden.
La décision devrait être rendue publique jeudi, écrit un journaliste du journal sur Twitter.
Andrew Bates, porte-parole de la Maison Blanche, confirme qu’elle est « activement envisagée ».
Mais il précise qu’il n’y a pas encore d’annonce à faire.
L’armée américaine pense que les bombes à fragmentation seront utiles à l’Ukraine dans sa contre-offensive, où elle se bat pour repousser les forces russes.
C’est ce qu’a déclaré le mois dernier un responsable du ministère américain de la défense, mais l’utilisation de ces armes en Ukraine n’a pas été approuvée. Dans le même temps, on s’est inquiété de ce que penseraient les autres pays de l’OTAN.
L’Ukraine a exhorté les membres du Congrès à faire pression sur l’administration Biden pour qu’elle envoie les munitions contestées à l’Ukraine.
Les bombes à fragmentation, qui sont interdites dans plus de 120 pays, émettent généralement de grandes quantités de pièces métalliques qui peuvent tuer tout ce qui se trouve dans une zone étendue.
Les forces russes et ukrainiennes ont utilisé des bombes à fragmentation qui ont tué des civils ukrainiens, a déclaré l’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch dans un rapport publié jeudi.
À l’ONU, le Haut Commissaire aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, a déjà déclaré que son bureau avait reçu, entre autres, des « allégations crédibles selon lesquelles les forces russes ont utilisé des bombes à fragmentation dans des zones peuplées ».
Si ces allégations sont prouvées, il s’agirait d’une violation du droit international.
