Une zone de plus de 4 000 kilomètres carrés près du Grand Canyon aux États-Unis sera désignée comme monument national où l’exploitation minière de l’uranium sera interdite.
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C’est ce qu’a déclaré le conseiller climatique du président Joe Biden, Ali Zaidi, selon l’agence de presse Reuters.
Selon le Washington Post, les dirigeants des groupes indigènes locaux font campagne depuis des années pour protéger la région des compagnies minières qui veulent y extraire de l’uranium.
La semaine dernière, ils ont officiellement proposé une zone d’environ 4 500 kilomètres carrés qui, selon eux, devrait être protégée de l’exploitation minière de l’uranium.
Cette semaine, Joe Biden se rendra dans l’État de l’Arizona, où se trouve le Grand Canyon.
La Maison Blanche a déjà déclaré que le changement climatique et la protection de l’environnement feraient partie des principaux sujets abordés lors de la visite du président dans l’État.
La région a un lien étroit avec les populations indigènes de la région.
Le peuple Havasupai appelle la région Baaj Nwaajo, ce qui signifie « là où les tribus errent ».
Les Hopis appellent la région I’tah Kukveni, ce qui signifie « les pas de nos ancêtres ».
« Ce monument montre que nous avons commencé à protéger les terres du monde », a déclaré Dianna Sue White-Dove Uqualla, porte-parole du peuple Havasupai, dans un communiqué officiel publié en juillet, avant que la désignation ne devienne officielle, selon le Washington Post.
Les compagnies minières travaillant dans l’extraction de l’uranium s’opposent depuis longtemps à la proposition.
Les lobbyistes de l’industrie affirment que leurs activités ne nuisent pas à l’environnement. Au contraire, elles devraient être applaudies car elles contribuent à la création d’énergie verte et sont bénéfiques pour l’économie.
