Cet article a été mis à jour dimanche à 06h05
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Le Français de 26 ans soupçonné d’être à l’origine d’un attentat commis à Paris samedi soir a déclaré à la police qu’il était affecté par la situation à Gaza.
C’est ce qu’a déclaré le ministre français de l’intérieur, Gérald Darmanin, selon l’agence de presse Reuters.
Selon Gérald Darmanin, l’homme a été condamné à quatre ans de prison en 2016 pour avoir planifié un deuxième attentat, d’après l’agence de presse AFP.
A l’époque, il avait été arrêté par les services de renseignement français avant de réaliser ses projets, ajoute Gérald Darmanin.
Le suspect figure sur les listes des personnes surveillées par les services de renseignement français. Il a également des problèmes de santé mentale, selon le ministre.
Gérald Darmanin affirme que le suspect a crié « Allahu Akbar ».
Une source anonyme de la police de la capitale française a déclaré que le suspect avait crié avant d’être arrêté. Cette phrase est associée à l’islam et signifie « Dieu est grand » en arabe.
L’attaque a eu lieu à 20h00.
Une personne a été tuée et deux autres blessées dans l’attentat, selon Gérald Darmanin. La personne tuée est un citoyen allemand.
« La police vient d’arrêter courageusement un assaillant qui a attaqué des passants à Paris – autour du Quai de Grenelle », a écrit le ministre de l’Intérieur sur X plus tôt samedi soir.
La police a fait usage d’un Taser lors de l’arrestation. Avant d’être arrêté, l’homme a réussi à attaquer deux autres personnes avec un marteau.
Gérald Darmanin demande à la population d’éviter la zone où l’agression a eu lieu.
Le Quai de Grenelle est situé au centre de Paris, non loin de la Tour Eiffel.
Le suspect est né en France et possède la nationalité française, a indiqué à l’AFP une source policière sous couvert d’anonymat.
Selon Le Parisien, la victime a été poignardée dans le dos et à l’épaule.
L’un des blessés, qui serait un touriste anglais, a été attaqué à coups de marteau, selon Le Parisien. Il souffre d’un traumatisme crânien.
Selon l’AFP, les autorités antiterroristes françaises enquêtent sur cette affaire, qui survient huit mois avant que la France n’accueille les Jeux olympiques.
L’attaque pourrait donc soulever des questions sur la sécurité pendant les Jeux, écrit Reuters.
Paris prévoit une cérémonie d’ouverture le long de la Seine qui pourrait attirer jusqu’à 600 000 spectateurs.
