L’objectif d’un sommet international est d’établir une « feuille de route » pour la paix au Moyen-Orient.
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C’est ce qu’a déclaré le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi lors de l’ouverture du sommet samedi, selon l’agence de presse dpa.
Le sommet a été baptisé « Sommet de la paix du Caire ». Il se tiendra dans la capitale égyptienne, Le Caire.
Le président égyptien souhaite établir une « feuille de route pour mettre fin à la tragédie humanitaire en cours et revitaliser le processus de paix ».
Le sommet a débuté alors que l’on craint que le conflit entre Israël et les Palestiniens ne dégénère en une guerre régionale majeure.
Un certain nombre de personnalités éminentes participeront au sommet. Entre autres, le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, le président du Conseil européen, Charles Michel, le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et le roi de Jordanie, Abdullah.
Mais plusieurs parties cruciales du conflit manquent à l’appel. Israël n’est pas représenté. Il en va de même pour le groupe palestinien militant Hamas.
Le président Mahmoud Abbas déclare dans son discours d’ouverture du sommet que « nous resterons sur notre terre ».
« Nous ne partirons pas, nous ne partirons pas », a déclaré M. Abbas, selon l’agence de presse Reuters.
Exiger l’accès
Le Secrétaire général de l’ONU, M. Guterres, demande un accès sans entrave de l’aide humanitaire à Gaza et la libération des otages israéliens. Il considère qu’une solution à deux Etats est la seule option pour mettre fin au conflit.
« Le temps est venu d’agir. Une action visant à mettre fin à ce terrible cauchemar », a-t-il déclaré, selon l’agence de presse danoise (dpa).
Les troubles dans la région ont repris de plus belle lorsque le groupe militant palestinien Hamas a mené une attaque surprise massive en Israël le samedi 7 octobre.
Le groupe a pris plus de 200 otages et tué au moins 1 400 personnes, dont des civils. C’est ce qu’affirment les autorités israéliennes, selon l’agence de presse AFP.
Israël s’est depuis lors engagé à sévir contre le Hamas.
Les bombardements sur Gaza ont entraîné des destructions massives. Selon le ministère de la Santé de la région, contrôlé par le Hamas, 4385 Palestiniens ont été tués à ce jour, d’après l’AFP.
