Le Niger a été suspendu de l’Union africaine (UA) en raison d’un coup d’État militaire survenu dans le pays il y a près d’un mois, a annoncé l’Union dans un communiqué, selon l’agence de presse Reuters. L’UA est composée de 55 Etats membres représentant tous les pays africains.
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L’Union, comparable à l’UE en Europe, réitère également un appel aux putschistes : le président renversé du Niger, Mohamed Bazoum, doit être libéré et les militaires doivent abandonner le pouvoir. Le président et le gouvernement du Niger ont fait l’objet d’un coup d’État militaire le 26 juillet.
Le Conseil de paix et de sécurité de l’UA a souligné mardi la décision de la CEDEAO d’établir une force en attente pour entrer au Niger. La Commission de l’UA a été invitée à examiner les implications économiques, sociales et sécuritaires possibles si une telle force finit par intervenir militairement dans la situation au Niger.
La CEDEAO est une association de pays d’Afrique de l’Ouest. L’organisation s’est déclarée prête à envoyer des soldats au Niger si une solution diplomatique au conflit ne peut être trouvée.
Mohamed Bazoum a été chassé du pouvoir au Niger le 26 juillet par un coup d’État au cours duquel la Garde nationale du pays a proclamé à la télévision nationale qu’elle avait pris le contrôle du pays et de ses institutions.
Selon le New York Times, la junte militaire a menacé de tuer Bazoum si les pays d’Afrique de l’Ouest entraient militairement dans le pays. La junte a installé Ali Lamine Zeine au poste de premier ministre. Il s’agit d’un civil qui ne fait pas partie des auteurs du coup d’État militaire. Économiste de formation, il a été ministre des finances du Niger dans les années 2000.
Les deux ministres les plus haut placés du gouvernement de Zeine, le ministre de la Défense et le ministre de l’Intérieur, ont tous deux dirigé le coup d’État militaire.
