L’accusé dans l’affaire des attentats de Bruxelles en 2016 condamné à 20 ans de prison et à la perpétuité

Plusieurs personnes ont été condamnées vendredi à des peines allant de 20 ans de prison à la perpétuité dans le cadre d’un procès sur des attentats terroristes commis à Bruxelles en 2016.

Cette décision a été prise par un tribunal belge, écrit l’agence de presse belge Belga.

Lors des attentats de Bruxelles du 22 mars 2016, deux bombes ont explosé à l’aéroport et une troisième dans une station de métro. 32 personnes ont été tuées.

L’une de ces personnes est le franco-marocain Salah Abdeslam, qui a été reconnu coupable de complicité dans les attentats de Bruxelles.

Il avait déjà été condamné à la prison à vie pour son rôle dans les attentats terroristes du 13 novembre 2015 à Paris, qui avaient fait 130 morts.

Lors du procès à Bruxelles, il a été décidé que sa peine pour les attentats terroristes de Paris était suffisante et il n’a pas été condamné à une peine supplémentaire.

Abdeslam a été en fuite pendant des mois après les attentats de Paris. Il a été arrêté quatre jours avant les attentats dans la capitale belge.

Les autorités belges et françaises pensent qu’il s’agit de la même cellule terroriste basée en Belgique qui a commis l’attentat majeur de Paris le 13 novembre 2015 et celui de Bruxelles en 2016.

L’attentat de Paris contre le Bataclan et des cafés, entre autres, a fait 130 morts.

Le procès contre huit accusés au total est le plus important de l’histoire de la Belgique. Officiellement, il avait déjà été entamé en septembre de l’année dernière.

Les condamnés ont été reconnus coupables des charges retenues contre eux le 25 juillet par un jury belge, qui a rendu son verdict après 18 jours de délibération.

Ils ont été reconnus coupables d’assassinat, de tentative d’assassinat et de participation à un acte terroriste.

Deux terroristes suicidaires se font exploser à l’aéroport de Zaventem à Bruxelles, tandis qu’un troisième fait exploser sa bombe à la station de métro Maelbeek.

Les bombes ont blessé plus de 300 personnes.

L’État islamique a revendiqué l’attentat de Bruxelles en mars 2016.

Dans les années qui ont suivi, quatre autres personnes sont décédées qui, selon les juges de l’affaire, ne seraient pas mortes si elles n’avaient pas été blessées.

Parmi elles, un patient atteint d’un cancer a été blessé lors de l’attentat dans la station de métro. En raison de ses blessures, il n’a pas pu poursuivre son traitement contre le cancer.

En conséquence, son cancer a progressé et lui a finalement coûté la vie en octobre 2017, un an et demi après l’attaque terroriste.

Par conséquent, le tribunal a fixé le bilan officiel à 36 morts, selon Le Soir.

Mise à jour

/ritzau/Reuters

Chloé

Chloé, rédactrice en chef aguerrie, anime L'Indécapant avec expertise. Pionnière du jeu vidéo, elle critique et décrypte les tendances depuis plus de vingt ans.

Partagez votre avis