Sandra Day O’Connor, juge à la retraite de la Cour suprême des États-Unis, est décédée vendredi à l’âge de 93 ans. La Cour suprême des Etats-Unis a annoncé la nouvelle selon Reuters et AFP.
Elle est décédée vendredi à son domicile de Phoenix, en Arizona.
Mme O’Connor est entrée dans l’histoire en devenant l’un des neuf juges de la Cour suprême des États-Unis en 1981.
C’était la première fois qu’une femme siégeait au sein de cette puissante juridiction.
Le président de l’époque, Ronald Reagan, l’avait nommée à ce poste.
Cela a conduit de nombreuses personnes à penser qu’elle serait un juge conservateur.
C’est ce qui s’est passé, mais au fil des ans, elle a fini par définir le centre du spectre parmi les neuf juges.
Dans plusieurs domaines, elle avait des opinions très claires qui ne convenaient pas aux républicains conservateurs du Congrès.
Elle a notamment tracé une ligne claire sur la question du droit à l’avortement. Elle ne participerait pas à l’affaiblissement du droit des femmes à choisir l’avortement.
Normalement, un siège à la Cour suprême des États-Unis est un poste à vie. Mais Mme O’Connor s’est volontairement retirée en 2006.
Mme O’Connor est née en 1930 à El Paso, au Texas, où elle a grandi dans un ranch de bétail. Jeune femme, elle a fréquenté la prestigieuse université de Stanford en Californie, où elle a étudié l’économie et le droit.