Le gouvernement bolivien rompt ses relations diplomatiques avec Israël, a annoncé mardi le ministère bolivien des affaires étrangères. La raison en est que, selon la Bolivie, Israël commet des « crimes contre l’humanité » avec son attaque contre la bande de Gaza, selon la ministre des affaires étrangères par intérim du pays, Maria Nela Prada.
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Par conséquent, la Bolivie a « décidé de rompre ses relations diplomatiques avec l’État d’Israël en rejetant et en condamnant l’offensive militaire israélienne agressive et disproportionnée qui a lieu dans la bande de Gaza », a annoncé le vice-ministre des affaires étrangères, Freddy Mamani, lors d’une conférence de presse.
Il ajoute que la Bolivie demande un cessez-le-feu et la levée du « blocus qui empêche l’entrée de nourriture, d’eau et d’autres produits de première nécessité ».
Selon Reuters, la Bolivie est l’un des premiers pays à rompre ses relations diplomatiques avec Israël après le 7 octobre. Ce jour-là, le Hamas a attaqué Israël et tué plus de 1 400 personnes. Environ 1 100 d’entre elles étaient des civils, selon Israël. En réponse, Israël a effectué des milliers de frappes aériennes et s’est installé au sol dans la partie nord de la bande de Gaza. Dans la bande de Gaza, au moins 8 525 personnes ont été tuées, a annoncé plus tôt mardi le ministère de la santé de l’enclave contrôlée par le Hamas. Aucun de ces chiffres n’a été confirmé par des sources indépendantes.
Ce n’est pas la première fois que la Bolivie proteste contre les frappes aériennes israéliennes dans la bande de Gaza en rompant ses relations diplomatiques. Cela s’est également produit en 2009 lors d’une offensive israélienne de trois semaines sur Gaza qui a coûté la vie à environ 1 200 Palestiniens. Les relations ont été rétablies en 2020 sous le gouvernement de la présidente Jeanine Áñez.
Le Hamas, qu’Israël a pour objectif déclaré d’éradiquer, figure sur les listes d’organisations terroristes de l’UE, des États-Unis et d’Israël.
