La Banque mondiale suspend tous ses versements à l’Etat nigérien après le coup d’Etat militaire de la semaine dernière.
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C’est ce qu’a déclaré l’institution basée à Washington D.C. mercredi, heure locale.
Cependant, les partenariats entre la Banque mondiale et le secteur privé au Niger se poursuivent.
Le président démocratiquement élu du Niger, Mohamed Bazoum, a été capturé la semaine dernière dans son bureau.
Des membres des forces de sécurité du président sont à l’origine du coup d’État.
Par la suite, l’organisation ouest-africaine CEDEAO, qui comprend 15 États membres, a imposé des sanctions économiques au pays.
Le chef du coup d’État au Niger, le général Abdourahamane Tiani, a qualifié ces sanctions de « cyniques et de mauvaises ».
Le nouveau chef d’État autoproclamé a déclaré que les putschistes ne céderaient pas aux pressions visant à rétablir Mohamed Bazoum dans ses fonctions.
Mercredi, une délégation de la CEDEAO a déclaré que l’intervention militaire au Niger devait être évitée dans un premier temps. Sans l’exclure complètement.
« La solution militaire est la toute dernière option sur la table. Le dernier recours. Mais nous devons nous préparer à cette éventualité », déclare Abdel-Fatau Musah, commissaire de la CEDEAO chargé des affaires politiques, de la paix et de la sécurité.
Les événements au Niger sont les derniers d’une série de coups d’État militaires dans la région du Sahel et en Afrique de l’Ouest. Depuis 2020, des coups d’Etat ont été commis au Mali et au Burkina Faso.
Au Niger, la CEDEAO a adopté la ligne la plus dure contre les putschistes. Cela a conduit le Mali et le Burkina Faso, sous domination militaire, à déclarer que toute intervention au Niger équivaut à une déclaration de guerre contre eux.
La France et l’Italie évacuent leurs ressortissants européens du Niger en raison de la crainte persistante d’un conflit.
