Un juge fédéral a autorisé vendredi l’ancien président américain Donald Trump à parler publiquement de certaines des preuves qui seront utilisées dans l’un des procès intentés contre lui.
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La décision s’applique à des preuves considérées comme non sensibles mais qui, selon les procureurs, prouvent que Trump a illégalement tenté de renverser les résultats de l’élection présidentielle de 2020, rapporte Reuters.
Dans le même temps, le juge a fermement mis en garde M. Trump contre la tentation d’alimenter un climat d’agitation et de haine.
« Même les déclarations ambiguës de ces parties, si elles peuvent être interprétées comme des menaces envers les témoins ou comme des tentatives d’influence, peuvent menacer le processus judiciaire », a déclaré la juge Tanya Chutkan vendredi.
À l’avocat de Trump, elle a dit :
« Je vous conseille, ainsi qu’à votre client, de faire preuve d’une grande prudence lorsque vous ferez des déclarations publiques dans cette affaire. Je prendrai toutes les mesures nécessaires pour garantir l’intégrité du procès », a-t-elle ajouté.
Les avertissements de la juge sont intervenus après que les avocats de Donald Trump ont discuté publiquement avec la juge de la quantité de preuves dont ils pouvaient parler en public.
Le juge a déclaré qu’il y aurait des restrictions :
« Le fait qu’il (Trump) soit impliqué dans une campagne politique ne garantira pas qu’il soit autorisé à en dire plus – ni moins – que d’autres personnes inculpées dans le cadre d’une procédure pénale ».
La semaine dernière, M. Trump a plaidé non coupable des accusations selon lesquelles il aurait tenté de renverser les résultats de l’élection américaine de 2020.
M. Trump est également accusé d’avoir illégalement stocké des documents classifiés dans sa maison de Floride après son départ de la Maison Blanche. Selon l’acte d’accusation, certains de ces documents concernent des programmes nucléaires.
En avril, Donald Trump a plaidé non coupable dans une affaire de paiement à l’actrice pornographique Stormy Daniels en échange de son silence sur une liaison présumée. Le paiement aurait eu lieu en 2016, peu avant l’élection présidentielle, que Trump a remportée.
