La fille de l’ancien président américain Donald Trump, Ivanka Trump, s’inquiétait en 2011 du fait que son père n’était pas assez riche pour acheter un terrain de golf en Floride.
C’est ce qui ressort d’une preuve révélée mercredi, heure américaine, dans un procès où Ivanka Trump témoignait contre son père et ses frères, selon Reuters.
Ivanka Trump a également répondu à des questions sur son rôle dans la Trump Organisation et sur un appartement qu’elle avait loué dans l’un des immeubles de son père.
Des courriels et d’autres documents ont été produits dans le cadre de cette affaire, qui découle de l’assignation à comparaître de Donald Trump par le procureur général démocrate de New York, Letitia James, en 2022.
L’ex-président est accusé d’avoir utilisé des évaluations « fausses ou trompeuses » pour obtenir toute une série d’avantages financiers, notamment des prêts, des assurances et des crédits d’impôt.
Selon Reuters, Ivanka Trump a pris ses distances avec les méthodes d’évaluation, qui ont déjà été jugées illégales par un juge chargé de l’affaire.
Ivanka Trump a reconnu avoir travaillé sur diverses transactions immobilières pour l’entreprise familiale, mais a expliqué qu’elle n’avait pas été impliquée dans le calcul de la valeur nette de son père.
Les fils de Donald Trump, Eric Trump et Donald Trump Jr., sont également mis en examen. Il en a été de même pour Ivanka Trump jusqu’à ce que les poursuites à son encontre soient abandonnées en juin de cette année.
Ivanka Trump a souligné lors de son témoignage qu’elle ne travaillait plus pour l’entreprise familiale depuis 2017.
« Je ne me souviens pas », a répété plusieurs fois Ivanka Trump en réponse aux questions qui lui étaient posées.
Elle a expliqué qu’il y a de nombreuses conversations spécifiques dont elle ne se souvient pas, mais « je n’ai aucune raison d’en douter », a-t-elle déclaré, selon The Guardian.
Ivanka Trump est le dernier témoin dans le procès civil. Le procureur général de New York cherche à empêcher Donald Trump de faire des affaires dans l’État et à dissoudre ses sociétés.
Les avocats de l’ex-président présenteront leur défense à partir de lundi, rapporte CNN.
Letitia James réclame 250 millions de dollars à l’organisation Trump. Cela équivaut à plus de 1,7 milliard de couronnes danoises.