Israël et États-Unis : progrès dans les négociations en vue de l’ouverture d’un point de passage pour l’aide humanitaire

Il semblerait qu’Israël, à la demande des États-Unis, ait accepté jeudi d’ouvrir le poste frontière de Kerem Shalom, dans le sud de la bande de Gaza, pour l’inspection et le passage des camions d’aide.

« Nous ouvrirons Kerem Shalom, mais uniquement pour l’inspection. Cela se fera dans les prochains jours », a déclaré Elad Goren, chef du Cogat, une autorité israélienne chargée de la coordination dans les territoires palestiniens.

Un haut fonctionnaire américain a déclaré à l’agence de presse qu’Israël avait accepté d’ouvrir Kerem Shalom à la demande des États-Unis et que ces derniers négociaient avec Israël depuis des semaines.

Martin Griffiths, responsable de l’aide d’urgence de l’ONU, a déclaré que les négociations sur l’ouverture du point de passage étaient en cours.

« Il y a maintenant des signes prometteurs qu’il (le poste frontière, ndlr) pourrait ouvrir bientôt ».

Si c’est le cas, les efforts humanitaires s’en trouveront considérablement renforcés, ce qui permettra d’acheminer davantage d’aide dans l’enclave palestinienne, estime M. Griffiths.

« Ce serait le premier miracle que nous voyons depuis des semaines. Mais ce serait aussi un énorme coup de pouce au processus logistique nécessaire à une opération humanitaire. »

Kerem Shalom est situé à la frontière sud de Gaza avec Israël et l’Égypte, non loin du poste frontière de Rafah, qui est actuellement le seul poste frontière où les camions d’aide peuvent être inspectés et entrer à Gaza.

Les camions inspectés à Kerem Shalom devront toujours franchir la frontière à Rafah.

Avant le déclenchement de la guerre le 7 octobre, plus de 60 % des camions entrant dans la bande de Gaza arrivaient par le point de passage de Kerem Shalom.

Chloé

Chloé, rédactrice en chef aguerrie, anime L'Indécapant avec expertise. Pionnière du jeu vidéo, elle critique et décrypte les tendances depuis plus de vingt ans.

Partagez votre avis