La militante suédoise pour le climat Greta Thunberg a refusé de suivre les instructions de la police lors d’une action pour le climat à Malmö en juin.
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Elle a été condamnée lundi à une amende pour ce motif.
Le 19 juin, elle a bloqué, avec d’autres militants pour le climat, des pétroliers qui voulaient quitter le port de Malmö et y accéder. Lorsque la police lui a demandé de partir, elle a refusé de suivre ses instructions.
Greta Thunberg a plaidé non coupable et a défendu sa non-coopération en affirmant qu’elle avait agi en état de légitime défense.
« Mon action est justifiable », dit-elle, justifiant qu’il s’agit de légitime défense :
« La crise climatique menace la vie, la santé et les biens ».
L’action du 19 juin n’a pas été enregistrée comme une manifestation.
Un officier de police présent lors de l’action a déclaré à Sydsvenskan qu’une trentaine de camions avaient été empêchés de poursuivre leur route.
Certains militants, dont Thunberg, ont dû être évacués du site.
Au moins un autre participant à l’action a été inculpé, écrivent les médias suédois.
Un officier de police a témoigné au cours de l’affaire et a expliqué que l’un des militants avait également sauté sur une voiture.
Après l’amende, Greta Thunberg déclare que cela ne change rien pour elle.
« On s’y attendait », a-t-elle déclaré.
« Nous ne pouvons pas sauver le monde en suivant la loi ».
« Il est clair que nous n’allons pas nous retirer ».
En 2018, Greta Thunberg a commencé à prendre ses vendredis – ou à sécher l’école – pour sensibiliser au changement climatique, et elle a fondé le mouvement climatique « Fridays for Future » avec d’autres jeunes.
Elle avait 15 ans à l’époque.
Le mouvement a rapidement dépassé les frontières de la Suède et, depuis cinq ans qu’elle organise des grèves pour le climat, Mme Thunberg est devenue l’une des figures les plus en vue du débat international sur le climat.
