La plupart des 667 incendies qui se sont déclarés en Grèce ces dernières semaines ont été déclenchés par l’homme.
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C’est ce qu’affirme le ministre grec de la crise climatique et de la protection civile, Vassilis Kikilias, selon le journal The Guardian.
« Malheureusement, la majorité d’entre eux ont été allumés par l’homme, soit par négligence criminelle, soit délibérément », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.
Par conséquent, la plupart des incendies, rendus plus probables en raison des températures élevées, auraient pu être évités.
Les trois premières semaines de juillet ont été les plus chaudes jamais enregistrées.
Les experts expliquent que ce phénomène est dû au changement climatique, dont l’ampleur augmente en raison des émissions de CO2 produites par l’homme.
Selon Vassilis Kikilias, les incendies en Grèce se sont produits dans certains endroits très proches les uns des autres au même moment, ce qui suggère un acte délibéré.
La Grèce est habituée aux vagues de chaleur en été, mais cette année, elles ont duré plus longtemps que d’habitude, selon les experts.
Selon les météorologues grecs, la température en début de semaine se situait entre 43 et 46 degrés dans plusieurs endroits du centre et du sud de la Grèce.
Le service climatique de l’UE, Copernicus, a annoncé mercredi que le développement de la fumée des incendies de forêt grecs est au plus haut niveau mesuré au cours des 21 dernières années.
Au cours des 12 derniers jours, les pompiers grecs ont lutté pour éteindre plus de 600 incendies, a déclaré le gouvernement grec mercredi.
Les scientifiques de l’organisation World Weather Attribution ont déclaré dans une étude publiée mardi que les vagues de chaleur que connaissent certaines parties de l’Europe et de l’Amérique du Nord cet été ne se seraient probablement pas produites sans le changement climatique anthropique.
