Erdogan est prêt à discuter de l’accord sur les céréales avec le secrétaire général des Nations unies

Le président turc Recep Tayyip Erdogan est en contact étroit avec l’ONU au sujet de l’effondrement de l’accord sur les céréales entre l’Ukraine et la Russie, a-t-il déclaré mardi, selon les médias turcs. Le président est prêt à discuter de l’accord avec le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, lors de l’Assemblée générale de l’ONU, qui se tiendra du 18 au 26 septembre à New York.

Erdogan a rendu visite au président russe Vladimir Poutine lundi. Ils ont discuté de l’accord sur les céréales conclu l’été dernier entre l’Ukraine et la Russie. Cet accord, que la Turquie et l’ONU ont aidé à négocier, garantissait l’exportation de céréales via la mer Noire. Cependant, l’accord a été rompu lorsque la Russie s’est retirée en juillet de cette année.

La Russie demande, entre autres, que la banque agricole publique russe soit autorisée à utiliser le système de paiement international Swift, un service qui facilite l’échange d’informations entre les banques. L’ONU a partiellement ouvert la voie à cette possibilité, a déclaré M. Erdogan.

« Le 28 août, le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a proposé dans une lettre certains mécanismes intermédiaires en rapport avec les transferts Swift. Mais pas l’utilisation directe de Swift, comme le souhaite la Russie », précise M. Erdogan.

La Turquie, membre de l’alliance de défense de l’OTAN, a joué un rôle important lors de la conclusion de l’accord sur les céréales l’été dernier. Cet accord a permis pendant près d’un an, malgré la guerre en Ukraine, d’exporter des céréales des ports ukrainiens vers les marchés mondiaux.

L’Ukraine et la Russie sont deux des plus grands exportateurs de céréales au monde. La guerre entre les deux pays dure depuis plus d’un an et demi.

Chloé

Chloé, rédactrice en chef aguerrie, anime L'Indécapant avec expertise. Pionnière du jeu vidéo, elle critique et décrypte les tendances depuis plus de vingt ans.

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