Des officiers de haut rang de l’armée gabonaise affirment à la télévision avoir pris le pouvoir dans ce pays d’Afrique.
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Cela fait suite aux élections présidentielles dans le pays, où le président sortant, Ali Bongo, a repris le pouvoir avec 64,27 % des voix, selon l’autorité électorale gabonaise, la CGE.
L’opposition a condamné l’élection comme étant « frauduleuse ».
Selon un journaliste de Reuters, des coups de feu retentissants ont été entendus dans la capitale du Gabon, Libreville.
Le gouvernement n’a pas commenté cette prise de contrôle présumée.
Le principal adversaire du président, Albert Ondo Ossa, est arrivé en deuxième position avec 30,77 % des voix, selon la CGE.
La famille d’Ali Bongo est au pouvoir depuis 56 ans dans ce pays d’Afrique centrale riche en pétrole mais pauvre.
Le manque d’observateurs internationaux, la suspension d’un certain nombre de chaînes de télévision étrangères et la décision des autorités de restreindre l’accès à Internet ont suscité des inquiétudes quant à l’intégrité de l’élection.
S’il s’agit d’un coup d’État militaire, ce serait le dernier en date d’une série de prises de pouvoir similaires en Afrique.
Au Niger, le président Mohamed Bazoum a été renversé par les militaires lors d’un coup d’État en juillet.
Avant l’incident de mercredi au Gabon, la prise de pouvoir par les militaires au Niger était le septième coup d’État en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale depuis 2010.
Le coup d’État au Niger a suscité l’inquiétude des pays occidentaux, qui considèrent le Niger comme un partenaire important dans la lutte contre les nombreuses rébellions dans la région.
La CEDEAO, une association de pays d’Afrique de l’Ouest, s’est déclarée prête à envoyer des soldats au Niger si le conflit ne peut être résolu par la voie diplomatique.
