Des milliers de manifestants espagnols d’extrême droite se sont rassemblés mardi devant le siège du parti du Premier ministre espagnol Pedro Sanchéz.
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C’est ce que rapporte l’agence de presse AFP.
Les manifestants sont mécontents du projet du premier ministre d’amnistier les dirigeants séparatistes catalans qui se sont prononcés en faveur d’un vote inconstitutionnel visant à se séparer de l’Espagne en 2017.
Selon l’agence de presse, le projet de loi d’amnistie est considéré comme controversé.
Grâce à l’amnistie, le premier ministre et son parti, le PSOE, peuvent obtenir les voix des deux partis séparatistes représentant la Catalogne à la chambre basse du parlement espagnol. Ces votes sont essentiels pour former un gouvernement.
Le principal parti d’opposition, le Partido Popular (PP), dirigé par Alberto Núnez Feijóo, est opposé à la grâce. Il en va de même pour le parti de droite Vox.
L’Espagne, quatrième économie de l’Union européenne, n’a plus de gouvernement pleinement opérationnel depuis les élections générales infructueuses de juillet.
Les autorités ont déclaré que 7 000 personnes s’étaient rassemblées mardi. Des images télévisées montrent des pancartes portant des textes tels que « Non à l’amnistie » et « L’Espagne ne paie pas les traîtres ».
Certaines parties de la manifestation ont été dispersées par la police à l’aide de gaz lacrymogènes. 39 personnes auraient été légèrement blessées, selon les services d’urgence de Madrid.
Selon la constitution espagnole, Pedro Sanchéz a jusqu’au 27 novembre pour former un nouveau gouvernement. S’il ne le fait pas d’ici là, de nouvelles élections seront organisées.
Dans ce cas, les Espagnols devraient voter à nouveau le 14 janvier.
