L’ONU a échoué et un génocide se déroule à nouveau sous les yeux du monde.
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C’est ce qu’écrit Craig Mokhiber, qui a démissionné fin octobre de son poste de directeur du Bureau du Haut Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme dans la métropole américaine de New York.
Selon le journal britannique The Guardian, Mokhiber a quitté son poste parce que l’ONU s’est montrée incapable d’arrêter ce qu’il appelle le génocide des civils palestiniens par Israël.
« Une fois de plus, nous voyons un génocide se dérouler sous nos yeux et l’organisation que nous servons semble incapable de l’arrêter », écrit-il dans sa lettre au Haut Commissaire, Volker Türk.
Et ce n’est qu’un génocide de plus sur une liste déjà trop longue, écrit-il.
« Le massacre en cours du peuple palestinien, enraciné dans une idéologie coloniale ethno-nationaliste qui fait suite à des décennies de persécution et de nettoyage systématiques fondés uniquement sur leur statut d’Arabes, ne laisse aucune place au doute », écrit Craig Mokhiber.
Aucune mention du Hamas
L’ONU s’est déjà montrée incapable d’arrêter le génocide des Tutsis au Rwanda, des musulmans en Bosnie, des Yazidis dans les zones kurdes d’Irak et des musulmans Rohingyas au Myanmar, écrit Mokhiber.
Selon The Guardian, le chef sortant ne mentionne pas l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre dans sa lettre. Le journal interprète même une phrase de la lettre comme une volonté de Mokhiber de supprimer l’État israélien.
« Nous devons soutenir l’établissement d’un État unique, démocratique et laïque dans toute la Palestine historique, avec des droits égaux pour les chrétiens, les musulmans et les juifs », écrit-il :
« Et donc le démantèlement d’un projet colonialiste profondément raciste et la fin de l’apartheid dans la région ».
Mokhiber a gravi les échelons depuis qu’il a commencé à travailler pour les Nations unies en 1992.
Selon The Guardian, il a dirigé les travaux du Haut Commissaire sur une approche des projets de développement fondée sur les droits de l’homme et a agi en tant que conseiller dans les territoires palestiniens, en Afghanistan et au Soudan.
