Les négociations en Israël en vue d’un compromis sur une réforme judiciaire controversée, qui doit être votée lundi par le Parlement israélien, ont échoué.
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C’est ce qu’a déclaré le chef de l’opposition Yair Lapid au média israélien Channel 12, selon le Washington Post.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu souhaite mettre en œuvre une réforme judiciaire qui a été critiquée pour limiter considérablement la capacité de la Cour suprême israélienne à faire contrepoids aux hommes politiques.
« Il n’est pas possible de parvenir à un accord pour préserver la démocratie avec ce gouvernement », a déclaré Yair Lapid à Channel 12.
Le chef de l’opposition souligne qu’il a essayé de faire ce qu’il pouvait pour parvenir à un compromis.
Le Premier ministre Netanyahou est sorti de l’hôpital lundi après avoir subi une opération peu avant le vote.
En Israël, en l’absence de Netanyahou, les politiciens ont débattu toute la nuit et le président, Issac Herzog, a tenté de trouver un compromis.
Des manifestants sont simultanément descendus dans la rue pour protester contre la réforme avant le vote de lundi.
La police a utilisé des canons à eau contre les manifestants devant le Parlement israélien, la Knesset.
Le président Isaac Herzog, qui tente de parvenir à un compromis après six mois de manifestations hebdomadaires de masse dans les rues, a averti que « nous sommes dans une situation d’urgence nationale », rapporte l’AFP.
Si la loi est adoptée, la Cour suprême ne pourra plus intervenir dans les décisions prises par les élus qui, de l’avis de la Cour suprême israélienne, violent d’autres lois et règlements.
En même temps, les politiciens auront plus d’influence sur la nomination des juges.
Certains critiques affirment également que la réforme des tribunaux est une tentative pour sortir Netanyahou de ses propres accusations de corruption.
À l’inverse, M. Netanyahou et d’autres estiment que les tribunaux israéliens ont trop interféré dans les décisions des hommes politiques. À leurs yeux, la réforme devrait rétablir l’équilibre entre les tribunaux et les hommes politiques.
