Call of Duty : Activision remporte un procès à plusieurs millions contre un vendeur de tricheries

Les hackers sont devenus l’un des problèmes les plus courants et les plus graves pour Call of Duty, étant capables de ruiner l’expérience pour le reste des fans jouant de manière honnête. Activision ne baisse pas les bras et a récemment porté un coup dur à l’un des vendeurs de cheats les plus populaires.

Nous parlons de EngineOwning, un site web apparu en 2014 et qui offre un modèle d’abonnements. Les joueurs qui souscrivent ont accès à une vaste bibliothèque de logiciels malveillants offrant des avantages injustes sur le champ de bataille. Certaines tricheries incluent des wallhacks, des triggerbots et des aimbots.

Selon les rapports, la société, fondée par Valentin Rick et Leon Risch, offre également des astuces illégales pour Titanfall 2, Counter-Strike 2 et plusieurs opus de Battlefield et Call of Duty. Activision n’est pas resté les bras croisés et a intenté une action en justice en 2022.

Activision gagne le procès contre EngineOwning, vendeur de triches pour Call of Duty

Plus de 2 ans plus tard, l’affaire a été conclue avec une résolution favorable pour Activision. Cette semaine, le juge de district Michael Fitzgerald a rendu son jugement par défaut contre les accusés, les condamnant à payer 14 465 600 USD en dommages et intérêts, ainsi que 292 912 USD supplémentaires en frais d’avocats.

Il a été ordonné de transférer le domaine du site web de EngineOwning à Activision. Pour déterminer la sentence, le nombre de personnes ayant acheté un logiciel fourni par le vendeur a été multiplié par l’amende prédéfinie pour chaque infraction. Il est supposé que plus de 72 000 personnes ont acheté des triches.

Dans sa plainte, Activision a soutenu que la popularité de Call of Duty a donné naissance à un marché parallèle de triches qui ruine l’expérience pour le reste des fans. De plus, l’entreprise a affirmé que les hackers ternissent la réputation de la franchise et poussent les joueurs innocents à abandonner le jeu pour chercher des alternatives, ce qui, en fin de compte, se traduit par des pertes financières considérables pour la société.

Le combat d’Activision contre la triche continue

Bien que cela semble être une victoire pour l’entreprise responsable de la franchise militaire, reste à voir si elle pourra recouvrer. Comme rapporté par PCGamer, EngineOwning avait son siège en Allemagne en 2022 lorsque la plainte a été déposée, mais opère maintenant depuis Dubaï. Les vendeurs de triche ont publié une déclaration affirmant qu’ils ont des domaines de sauvegarde et qu’ils prévoient de lancer une version d’essai d’une autre triche pour la saison 4 de Call of Duty: Modern Warfare II.

Ce faisant, Activision a banni définitivement plus de 27 000 tricheurs au début du mois d’avril 2024. De son côté, Bungie, le studio de Destiny 2, a également gagné un procès contre Phoenix Digital, un autre fournisseur de triches.

Mais dites-nous, que pensez-vous de cette situation ? Nous sommes impatients de vous lire dans les commentaires.

Avis d’expert

La victoire d’Activision contre EngineOwning marque un tournant dans la lutte contre la triche dans les jeux vidéo, montrant que les développeurs de jeux sont prêts à aller loin pour protéger l’intégrité de leurs œuvres. Cependant, le défi reste immense et nécessite une approche globale, combinant la technologie, le droit et la communauté de joueurs elle-même, pour endiguer un problème ancien mais constamment évolutif. Comme professionnel de l’industrie du jeu vidéo, il est clair que l’effort pour fournir un environnement de jeu équitable est non seulement nécessaire mais crucial pour la survie à long terme de n’importe quelle franchise. La lutte contre la triche est loin d’être simple, mais des victoires comme celle-ci montrent que des pas dans la bonne direction sont possibles, et qu’elles peuvent avoir un effet dissuasif significatif sur les acteurs malveillants du marché.

Chloé

Chloé, rédactrice en chef aguerrie, anime L'Indécapant avec expertise. Pionnière du jeu vidéo, elle critique et décrypte les tendances depuis plus de vingt ans.

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