Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken tentera de maintenir de bonnes relations avec le gouvernement chinois lors d’une rare visite à Pékin ce week-end.
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Après une longue crise, les Américains veulent rétablir une certaine forme de coopération.
Blinken atterrira à Pékin vendredi, ont confirmé des responsables américains lors d’une réunion d’information préalable sur la visite.
La visite du secrétaire d’État devrait « au minimum, réduire le risque d’erreurs de calcul afin que nous ne nous dirigions pas vers un conflit potentiel ».
C’est ce qu’a déclaré Daniel Kritenbrink, haut responsable des affaires asiatiques au département d’État américain.
Blinken aurait déjà dû se rendre en Chine en février. Il avait alors pour objectif de réduire les tensions entre les deux pays.
Cependant, une montgolfière chinoise s’est égarée au-dessus des États-Unis et la visite a été annulée.
Selon le gouvernement américain, il s’agissait d’un ballon espion qui a été abattu lors de son passage au-dessus du pays. Selon la Chine, c’est par accident qu’elle a pénétré dans l’espace aérien américain.
Mais il n’y a pas que la montgolfière qui pose problème dans les relations entre les deux pays.
Depuis plusieurs années, des questions telles que Taïwan, le commerce et les droits de l’homme suscitent de vives tensions entre les deux pays.
La guerre en Ukraine ne fait qu’exacerber les relations. La Chine n’a pas voulu prendre ses distances avec l’invasion russe de l’année dernière. Au contraire, la Chine et la Russie ont renforcé leurs relations afin d’être plus fortes face aux États-Unis.
« Nous ne nous rendons pas à Pékin dans l’intention d’obtenir une quelconque percée ou transformation », précise M. Kritenbrink.
Il ajoute que les États-Unis s’attendent à ce que la Chine soit un acteur majeur sur la scène mondiale « jusqu’à la fin de notre vie ».
Mais c’est une Chine sinistre que visite Blinken.
Avant de partir, il s’est entretenu au téléphone avec le ministre chinois des affaires étrangères, Qin Gang. Dans un résumé de la conversation, il accuse les États-Unis d’être à l’origine des tensions militaires entre la Chine et Taïwan.
« Il est clair qui est à blâmer », déclare Qin.
