Au moins 41 personnes ont trouvé la mort lors d’un affrontement entre gangs dans une prison pour femmes au Honduras mardi.
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On ne sait pas si toutes les personnes tuées sont des détenues.
C’est ce qu’a déclaré un porte-parole de la police de ce pays d’Amérique centrale, selon l’agence de presse AFP.
Les événements violents ont eu lieu dans la prison pour femmes Centro Femenino de Adaptacion Social (Cefas), située à environ 25 kilomètres au nord de la capitale hondurienne, Tegucigalpa.
Apparemment, la prison a également été détruite par un incendie. Les circonstances exactes ne sont pas encore claires.
Selon les premiers rapports, 25 corps carbonisés ont été retrouvés après qu’une émeute ait éclaté dans la prison.
Apparemment, la plupart des victimes sont mortes à cause de l’incendie.
Les autorités procèdent actuellement à l’identification des personnes décédées.
Selon Delma Ordonez, qui représente plusieurs familles de détenus, l’incendie a éclaté lorsqu’un groupe de membres d’un gang a mis le feu à la cellule d’un gang rival.
Cette partie de la prison est « complètement détruite », a-t-elle déclaré aux médias locaux, selon l’AFP.
Selon Delma Ordonez, il y a environ 900 femmes dans la prison de Cefas.
La vice-ministre de la sécurité du Honduras, Julissa Villanueva, s’est engagée à réprimer la violence et a déclaré l’état d’urgence autour de la prison.
« Les pompiers, la police et les militaires ont été déployés », a-t-elle écrit sur Twitter, selon l’AFP.
C’est loin d’être la première fois que des émeutes font de nombreuses victimes dans une prison hondurienne.
18 détenus ont été tués lors d’une importante rixe dans une prison en 2019.
En 2012, plus de 350 personnes sont mortes lorsqu’un incendie s’est déclaré dans une autre prison du pays, selon l’agence de presse Reuters.
