Pendant plus d’une décennie, le président syrien Bachar el-Assad a été « persona non grata » au sein de la Ligue arabe, mais vendredi, il est de retour parmi les dirigeants des pays arabes lors du sommet de l’organisation en Arabie saoudite.
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Ici, le dirigeant de facto de l’Arabie saoudite, le prince héritier Mohammed bin Salman, l’a accueilli dans son discours d’ouverture. C’est ce qu’écrit l’agence de presse AFP.
« Nous saluons aujourd’hui la présence du président syrien Bachar el-Assad à ce sommet », a déclaré M. bin Salman.
Le prince héritier ajoute qu’il espère que le retour d’Assad au sein de la Ligue arabe apportera la « stabilité » à la Syrie.
Au début du mois de mai, la Ligue arabe a annoncé qu’elle autorisait le président syrien à réintégrer l’organisation.
Après le printemps arabe en 2011, le régime syrien dirigé par Assad a été suspendu de la Ligue arabe en raison de la brutalité avec laquelle il traitait les citoyens qui se rebellaient contre lui. Depuis le printemps 2011, le pays est ravagé par la guerre civile.
Assad a atterri en Arabie Saoudite jeudi. Avant la cérémonie d’ouverture du sommet, il a tenu des réunions bilatérales avec plusieurs dirigeants arabes, selon l’AFP. Il a notamment rencontré le président tunisien, Kais Saied.
Le Premier ministre algérien, Ayman Benabderrahmane, accueille également Assad lors de son discours d’ouverture.
« Je voudrais saluer haut et fort le retour de la Syrie parmi ses frères », a-t-il déclaré, selon l’AFP.
La Ligue arabe est composée de 22 États d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Les pays membres utilisent la ligue pour coopérer, entre autres, dans le domaine de la culture et du commerce. Plusieurs Etats membres ont commencé à reprendre leurs relations avec le régime syrien. Cependant, bien que la Ligue, en tant qu’entité unifiée, ait accueilli le retour de la Syrie, tous les pays arabes ne sont pas en bons termes avec la Syrie. Le Qatar, par exemple, a annoncé qu’il ne rétablirait pas de relations diplomatiques avec la Syrie.
