43 pays demandent une enquête internationale sur la mort de Navalny

43 pays demandent une enquête internationale indépendante sur la mort de l’opposant russe Alexei Navalny.

C’est ce qu’ils écrivent dans une déclaration commune au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, selon l’agence de presse AFP.

« Nous sommes scandalisés par la mort de l’opposant russe Alexei Navalny ».

« La Russie doit autoriser une enquête internationale indépendante et transparente sur les circonstances de sa mort soudaine », a déclaré l’ambassadrice de l’UE auprès des Nations unies, Lotte Knudsen, au nom des 43 pays.

Parmi les pays qui ont signé la déclaration figurent les États membres de l’UE, les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Ukraine, l’Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande et la Norvège.

Dans la déclaration, les pays écrivent qu’ils sont profondément préoccupés par la répression de l’opposition politique en Russie.

« La mort inattendue et choquante de M. Navalny est un nouveau signe de la répression croissante et systématique en Russie.

« Le courage, le sacrifice et l’engagement inébranlable de M. Navalny pour la cause de la justice, de la liberté et de la démocratie ne seront jamais oubliés », a déclaré Lotte Knudsen dans le communiqué, selon l’AFP.

Mort subite dans un camp de prisonniers

Alexei Navalny est décédé à la mi-février dans une colonie pénitentiaire du nord de la Russie. Il avait 47 ans.

Selon le rapport médico-légal, il est mort de causes naturelles.

Cependant, son épouse, Yulia Navalnaya, n’accorde pas beaucoup de crédit aux informations des autorités russes. Dans un discours au Parlement européen, elle a accusé le président Vladimir Poutine et son régime d’être à l’origine de la mort de Navalny.

Yulia Navalnaya pense que son mari a été empoisonné avec la neurotoxine novichok pendant son séjour dans le camp pénal en Sibérie.

Alexei Navalny a purgé plusieurs peines totalisant plus de 30 ans de prison. Il a notamment été condamné pour extrémisme.

Les condamnations prononcées à l’encontre de Navalny ont été largement considérées à l’étranger comme étant motivées par des considérations politiques.

Dans la déclaration, les 43 pays appellent la Russie à libérer tous les prisonniers politiques, les défenseurs des droits de l’homme, les journalistes et les militants anti-guerre détenus dans les prisons russes.

Chloé

Chloé, rédactrice en chef aguerrie, anime L'Indécapant avec expertise. Pionnière du jeu vidéo, elle critique et décrypte les tendances depuis plus de vingt ans.

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