125 personnes auraient trouvé la mort à la suite d’une explosion survenue lundi dans un dépôt de carburant au Haut-Karabakh. C’est ce que rapporte l’édition azerbaïdjanaise de l’agence de presse Interfax, selon Reuters.
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Interfax cite le ministère arménien de la Santé pour le bilan des victimes.
Plus tôt dans la journée de mardi, le bilan s’élevait à 20 morts. Le ministère a également indiqué que 290 personnes avaient été transportées à l’hôpital et que plusieurs d’entre elles se trouvaient dans un état critique.
L’explosion a eu lieu près de Stepanakert, la capitale de la région contestée du Haut-Karabakh. Interfax rapporte mardi en début de soirée, heure danoise, que les corps des victimes de l’explosion ont été transportés en Arménie.
La semaine dernière, l’Azerbaïdjan a pris le contrôle de la région par une offensive éclair.
Cela a incité des milliers d’Arméniens de souche à quitter cette région troublée et à franchir la frontière avec l’Arménie. Ils craignent d’être persécutés et de faire l’objet d’un nettoyage ethnique.
Le nombre de réfugiés s’élevait mardi soir à plus de 28 000. C’est ce qu’indiquent les autorités arméniennes, selon l’agence de presse AFP.
Avant l’offensive de la semaine dernière, environ 120 000 Arméniens vivaient dans la région.
L’Arménie et l’Azerbaïdjan ont été en guerre à deux reprises au sujet du Haut-Karabakh. La première fois, c’était au début des années 1990. La deuxième fois en 2020.
Un accord conclu à l’automne 2020 a mis fin à six semaines de combats dans la région.
