Un juge de l’État américain de New York a refusé mardi de rejeter une plainte civile accusant l’ancien président américain Donald Trump d’avoir menti illégalement sur sa fortune.
Selon plusieurs médias internationaux.
Selon l’agence de presse Reuters, Trump et son entreprise familiale ont été jugés responsables de fraude mardi.
Le procès commence le 2 octobre et pourrait durer jusqu’en décembre.
Le procès, intenté par le procureur général de l’État et procureur en chef, Letitia James, allègue que Donald Trump semble avoir exagéré à l’extrême l’ampleur de sa fortune. Selon la plainte, les mensonges durent depuis une dizaine d’années.
Donald Trump a déclaré qu’il était plus riche de 3,6 milliards de dollars qu’il ne l’est en réalité. Les informations sont basées sur les déclarations annuelles fournies aux banques et aux compagnies d’assurance afin d’obtenir de meilleurs prêts et assurances.
La valeur de la maison de Trump en Floride, Mar-a-Lago, et de son appartement-terrasse à New York a notamment été artificiellement gonflée, selon l’action en justice. La valeur des immeubles de bureaux et des terrains de golf fait également partie de l’affaire.
Ni les avocats de Donald Trump ni les autres personnes impliquées dans l’affaire n’ont répondu aux demandes d’interview de Reuters.
La décision dans cette affaire a été rendue par le juge Arthur Engoron dans un tribunal de Manhattan à New York.
Engoron explique que Trump, dans son témoignage, justifie notamment les chiffres avancés par la hausse des prix de l’immobilier.
« Il affirme que si la valeur des propriétés a augmenté au cours des années qui ont suivi le dépôt des comptes, les chiffres n’ont pas été gonflés à ce moment-là », écrit M. Engoron.
Il semble également suggérer que les chiffres ne peuvent pas être gonflés parce qu’il a pu trouver un « acheteur d’Arabie Saoudite » capable de payer n’importe quel prix qu’il a suggéré », écrit-il.