Le nombre d’incendies de forêt dans la province canadienne de l’Alberta est passé à plus de 100.
C’est ce qui ressort d’un aperçu des incendies de forêt dans la région, publié sur le site web de la province.
Plus précisément, il y a 102 incendies de forêt actifs qui font rage dans la province samedi. 35 d’entre eux sont hors de contrôle, selon l’aperçu.
Dans une mise à jour sur les incendies de forêt, les autorités provinciales ont écrit que plus de 13.000 personnes avaient été évacuées en Alberta jusqu’à vendredi.
Fox Lake, dans le nord de l’Alberta, fait partie des zones les plus touchées. Les autochtones représentent une grande partie de la population de la région.
Vendredi, les autorités provinciales ont déclaré qu’un feu de forêt s’était propagé sur 4383 hectares à Fox Lake.
Selon la mise à jour de vendredi, 20 maisons, un poste de police, un magasin et une station d’épuration ont été détruits à Fox Lake à cause de l’incendie de forêt.
Christie Tucker, responsable de l’unité d’information sur les incendies de forêt en Alberta, a déclaré vendredi qu’il y avait eu 348 incendies de forêt dans la province jusqu’à présent en 2023. Il a écrit The Guardian.
Dans le même temps, elle a indiqué que dans l’ensemble, les incendies de forêt ont ravagé environ 62 000 hectares dans l’Alberta depuis janvier.
« Il s’agit d’une activité beaucoup plus importante pour cette période de l’année que celle que nous avons connue dans un passé récent.
« Il fait de plus en plus chaud et il y a de plus en plus de vent », a-t-elle déclaré, selon les médias.
Dans le nord-ouest du Canada, la semaine dernière a été marquée par une chaleur record.
C’est ce qu’écrivait CTV jeudi.
Dans la ville de Fort Smith, la température a atteint 29 degrés mercredi, battant le record de 22,8 degrés, vieux de 78 ans.
Dans le sud de l’Europe, plusieurs endroits sont également touchés par des incendies de forêt, une grave sécheresse et une pénurie d’eau potable.
L’agriculture en pâtit et la situation devrait encore se détériorer.
Cette situation inquiète le porte-parole en chef de la Commission européenne, Eric Mamer.
« Il s’agit d’une question qui est de plus en plus sous les feux de la rampe et qui est une source d’inquiétude. La Commission européenne et les autres institutions de l’UE doivent y répondre », a-t-il déclaré le 21 avril.