Le président américain Joe Biden a tenu des conférences téléphoniques avec ses principaux alliés occidentaux pour discuter de la guerre dans la bande de Gaza, selon la Maison Blanche.
Joe Biden s’est entretenu avec le Premier ministre canadien Justin Trudeau, le président français Emmanuel Macron, le Premier ministre britannique Rishi Sunak, le chancelier allemand Olaf Scholz et le Premier ministre italien Giorgia Meloni.
L’AFP écrit que les détails de ces entretiens seront publiés ultérieurement.
Plus tôt dans la journée de dimanche, M. Biden s’est entretenu avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Le président Biden s’est également entretenu du conflit avec le pape François.
Ils se sont mis d’accord sur « la nécessité d’empêcher une escalade dans la région et d’œuvrer pour une paix qui fonctionne au Moyen-Orient », selon la Maison Blanche.
Plus tôt dans la journée de dimanche, le Vatican a déclaré que la conversation téléphonique avait duré 20 minutes.
Le président Macron devrait se rendre en Israël dans quelques jours, tout comme le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, selon le bureau de M. Netanyahu.
Aux Pays-Bas, le gouvernement a déclaré que Mark Rutte se rendrait en Israël lundi.
Il rencontrera Netanyahu et Mahmoud Abbas, leader de l’Autorité palestinienne en Cisjordanie.
Le ministère néerlandais des Affaires étrangères a confirmé dimanche qu’une Néerlandaise de 33 ans, qui s’était rendue à Gaza pour rendre visite à sa famille juste avant que le dernier conflit n’éclate à la suite du massacre de 1 400 Israéliens par le Hamas le 7 octobre, est décédée à Gaza.
M. Rutte a déclaré qu’il s’était entretenu avec M. Netanyahu et qu’il avait demandé plus d’informations sur la mort de la jeune femme.
Il a également appelé à ce qu’il appelle une « pause humanitaire » dans la guerre afin que les civils de Gaza puissent être aidés.
« Israël a tout à fait le droit de se défendre et doit éliminer la menace du Hamas et faire tout son possible pour libérer les otages », a déclaré M. Rutte.
Mais il ajoute que « la légitime défense est inextricablement liée à la proportionnalité. Elle doit s’inscrire dans le cadre du droit international et des règles de la guerre ».
