Les diplomates ukrainiens affirment que la position de leur pays a été renforcée par une réunion qui s’est tenue à Jeddah, en Arabie Saoudite, au cours du week-end.
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Des représentants de plus de 40 pays s’y sont réunis pour une conférence de paix.
« Bien qu’il existe des divergences d’opinion entre les pays participants, tous se sont engagés à respecter la Charte des Nations Unies, le droit international et les principes de souveraineté et d’intégrité territoriale ».
C’est ce qu’a déclaré Andrij Jermak, chef du bureau présidentiel ukrainien, selon l’agence de presse allemande dpa.
Jermak était le chef de la délégation ukrainienne à la conférence de paix de Djeddah, dont la partie officielle s’est achevée samedi soir.
Parmi les participants figuraient les Etats-Unis, la Chine, le Brésil, l’Inde, la Pologne, la Norvège, la Suède et le Danemark.
La Russie a pris ses distances avec l’initiative diplomatique, estimant qu’elle est vouée à l’échec.
« Il s’agit d’une tentative visant à amener les pays du sud du monde – le Global South – à soutenir Kiev », a déclaré le vice-ministre russe des affaires étrangères, Sergei Ryabkov.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelenskyj, a déclaré dans un discours vidéo que 42 pays étaient représentés à Djeddah et que la délégation ukrainienne travaillait sur un plan de paix en dix points.
Ce plan comprend, entre autres, une demande de retrait total des forces russes du territoire ukrainien.
La Chine a envoyé un émissaire spécial, Li Hui, à Djeddah en Arabie Saoudite. Les observateurs estiment qu’il s’agit peut-être d’un signe d’adoucissement progressif du soutien chinois à la Russie, mais qu’il ne s’agit pas d’un changement significatif.
« La Chine est prête à travailler avec la communauté internationale pour continuer à jouer un rôle constructif dans la promotion d’une solution politique à la crise en Ukraine », selon des déclarations officielles de Pékin.
M. Zelenskyj a déclaré mercredi qu’il espérait que l’initiative déboucherait sur un « sommet de la paix » à l’automne avec la participation de pays du monde entier.
Le chef de la délégation brésilienne, le conseiller en politique étrangère Celso Amorim, a profité de ses remarques préparées pour souligner que « toute véritable négociation doit inclure toutes les parties », y compris la Russie.
