L’incendie d’un dortoir pour filles dans un pensionnat du Guyana, pays d’Amérique du Sud, qui a coûté la vie à 19 enfants, pourrait être d’origine criminelle.
C’est ce qu’a déclaré lundi la police du pays, selon l’agence de presse AFP.
Dans le bâtiment vivaient des jeunes filles âgées de 11-12 ans et de 16-17 ans.
Clifton Hicken, commissaire de police du pays, déclare lors d’une conférence de presse que les « enquêtes préliminaires suggèrent » que l’incendie du lundi à minuit heure locale a été « malicieusement déclenché ».
« Nos investigations se poursuivent », a-t-il déclaré aux journalistes, selon l’AFP.
Aucun suspect n’a été identifié dans cette affaire, a ajouté M. Hicken. Cependant, le commissaire de police espère avoir plus d’informations dans les prochaines 48 heures.
Selon la police, la plupart des personnes décédées appartiennent à la population indigène de la région.
Le plus jeune des enfants décédés est un garçon de cinq ans qui était le fils d’une personne qui travaillait dans le bâtiment.
Toutes les autres victimes étaient des filles, selon le ministère de l’éducation du pays. Parmi les personnes décédées, il y a plusieurs paires de frères et sœurs.
La Guyane, seul pays anglophone d’Amérique du Sud, compte 800 000 habitants. Il s’agit d’une ancienne colonie néerlandaise et britannique.
Le président du pays, Irfaan Ali, a proclamé trois jours de deuil national en raison de l’incendie mortel. Il a rencontré plusieurs parents endeuillés à la suite de la tragédie.
Selon le président, les familles se voient offrir de l’aide.
Sur les photos de l’internat, on peut voir un bâtiment entièrement brûlé avec des lits superposés en acier calcinés.
