Le groupe paramilitaire RSF promet de déposer les armes dans la guerre au Soudan pendant la fête musulmane de l’Aïd al-Adha.
C’est ce qu’affirme le chef des forces de sécurité soudanaises, le général Mohamed Hamdan Daglo, également connu sous le nom de Hemedti, dans un enregistrement audio diffusé lundi par la chaîne de télévision Al Arabiya.
Le cessez-le-feu entrera en vigueur mardi et mercredi.
écrit l’agence de presse Reuters.
L’armée soudanaise, dirigée par le président de facto du pays, le général Abdel Fattah al-Burhan, n’a pas encore commenté l’annonce de Hemedti.
Au cours de la guerre qui dure depuis plus de deux mois au Soudan, plusieurs accords de cessez-le-feu ont été conclus et rompus.
Lorsqu’une première tentative de cessez-le-feu a échoué à la fin du mois de mai, les États-Unis ont imposé des sanctions aux deux généraux belligérants.
C’est ce que rapporte l’agence de presse AFP.
Un cessez-le-feu de 24 heures, du 10 au 11 juin, a donné aux habitants de Khartoum un bref répit par rapport aux nombreuses frappes aériennes et aux tirs d’artillerie qui ont ravagé la capitale depuis la mi-avril.
Les combats ont repris dix minutes après la fin du cessez-le-feu.
La semaine dernière, un cessez-le-feu de trois jours a également été tenté.
Plus tôt dans la journée de lundi, l’armée soudanaise a confirmé que la RSF avait pris le contrôle d’une base de la brigade de police à Khartoum.
Dans le même temps, des combats ont été signalés qui, pour la première fois depuis le début de la guerre, se seraient étendus à l’État du Nil Bleu, près de l’Éthiopie, selon Reuters.
Selon RSF, le groupe a capturé des dizaines de véhicules blindés et de camionnettes après avoir pris le quartier général de la Central Reserve Police dimanche.
L’armée a déclaré dans un communiqué que le quartier général de la police centrale de réserve avait été pris par les forces de sécurité après trois jours de combat.
L’armée accuse également les FSR d’attaquer les institutions de l’État.
La mission de l’ONU au Soudan affirme, selon Reuters, que des centaines de civils ont franchi la frontière avec l’Éthiopie dimanche et lundi pour tenter d’échapper aux combats dans le Nil Bleu.