Warner Bros. Games a vu des hauts et des bas ces dernières années. Après le succès de Batman: Arkham, la division gaming a connu l’échec de ses titres DC Comics avec Gotham Knights et l’infâme Suicide Squad: Kill the Justice League. En revanche, ils ont profité du succès retentissant de Hogwarts Legacy. Cependant, ce n’est pas le moment de commettre des erreurs et la division pourrait changer sa stratégie commerciale.

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WB Games cherche à lancer davantage de jeux free-to-play et pourrait laisser des tiers développer des jeux de leurs IP

Lors de la présentation du récent rapport financier, les dirigeants de Warner Bros. Discovery (via TweakTown) ont parlé de leur activité dans le domaine des jeux vidéo et des changements qu’ils pourraient expérimenter à court terme. Selon les dirigeants de l’entreprise, avoir un titre qui ne transcende pas le marché est un coup dur, surtout lorsqu’il s’agit de développements traditionnels ou de titres dans lesquels de grandes sommes d’argent sont investies.

Pourquoi le modèle Free-to-play?

À cet égard, Jean-Briac Perrette, président et directeur général de la division jeux vidéo de Warner Bros. Discovery, a mentionné que la division envisage de parier davantage sur le modèle free-to-play: « au cours des 12 derniers mois, nous sommes passés de l’année record que nous avons eue en 2024 avec Hogwarts Legacy à, malheureusement, avoir l’opposé avec Suicide Squad. Un des domaines dans lequel nous nous penchons particulièrement est l’espace free-to-play. Nous pensons pouvoir renforcer nos capacités dans ce secteur et que nous avons plus d’opportunités de croissance, en plus c’est une grande part du marché. Lorsque nous le ferons, cela aidera également à équilibrer notre activité avec le cycle de sortie sur consoles ».

Ouvrir la porte à des développeurs tiers

Pour sa part, David Zaslav, directeur général de Warner Bros. Discovery, a révélé que une autre porte que pourrait ouvrir la division est celle de licencier leurs franchises pour que des studios tiers prennent en charge leurs franchises dans le domaine du jeu vidéo: « nous avons 11 studios ici et une grande quantité de propriétés intellectuelles. Il y a aussi beaucoup d’intérêt de la part d’autres pour exploiter une partie de cette propriété intellectuelle pour les jeux vidéo et c’est quelque chose que nous examinons. Car, comme l’a dit Jean-Briac Perrette, nous devons être plus grands et tirer parti de la valeur que possède la propriété intellectuelle que nous détenons ».

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