L’intégration et l’immigration sont une tâche « existentielle » pour la Suède.
C’est ce qu’a déclaré le Premier ministre suédois, Ulf Kristersson, dans un discours prononcé lors de la réunion annuelle de son parti, Moderaterna, samedi, après une période où les fusillades et la violence des gangs ont été au cœur de l’actualité en Suède.
M. Kristersson considère la région comme l’une des quatre tâches principales de la Suède pour les années à venir.
Il affirme que des décennies de politique d’immigration ont jeté les bases d’une « vague de violence sans équivalent dans le monde occidental ».
« La manière dont nous réussirons cette tâche historique déterminera le type de pays que sera la Suède dans cinq, dix et vingt ans », déclare-t-il.
« Il ne s’agit pas seulement d’une question cruciale. C’est une question existentielle ».
« La Suède ne doit tout simplement pas échouer dans cette tâche », poursuit M. Kristersson.
Parmi les autres domaines cruciaux, M. Kristersson cite le climat et l’approvisionnement en électricité, les périodes économiques difficiles et la sécurité intérieure et extérieure, y compris les efforts déployés pour rejoindre l’alliance militaire de l’OTAN.