L’activiste climatique suédoise Greta Thunberg organisera vendredi sa dernière grève scolaire en faveur du climat.
C’est ce qu’elle écrit sur Twitter, selon l’agence de presse TT.
Greta Thunberg a pris congé de l’école tous les vendredis pendant 251 semaines, c’est-à-dire pendant cinq ans, pour attirer l’attention sur les défis posés par le changement climatique.
« Grève de l’école semaine 251. Aujourd’hui, j’ai terminé l’école, ce qui signifie que je ne peux plus faire de grèves scolaires pour le climat ».
« C’est donc ma dernière grève scolaire », écrit Thunberg.
Vendredi, Greta Thunberg sera diplômée.
Peu après que l’activiste suédoise a commencé à prendre ses vendredis – ou à sécher l’école – en 2018 pour sensibiliser au changement climatique, elle a fondé le mouvement climatique « Fridays for Future » (vendredis pour l’avenir) avec d’autres jeunes.
À l’époque, elle avait 15 ans.
Le mouvement dépasse rapidement les frontières de la Suède.
« En 2019, des millions d’écoliers se sont mis en grève pour le climat, remplissant les rues dans plus de 180 pays », écrit Greta Thunberg sur Twitter.
En cinq ans de grèves pour le climat, Greta Thunberg est devenue l’une des figures les plus en vue du débat international sur le climat.
« Nous, qui pouvons nous exprimer, avons le devoir de le faire. Si nous voulons tout changer, nous avons besoin de tout le monde. Je continuerai à manifester le vendredi, même s’il ne s’agit pas techniquement de grèves scolaires ».
« Nous n’avons pas d’autre choix que de faire tout ce qui est en notre pouvoir. La lutte ne fait que commencer », écrit Greta Thunberg.
Greta Thunberg a notamment intenté un procès à l’État suédois pour ne pas avoir fait assez pour limiter le changement climatique.
En outre, elle a pris la parole lors de plusieurs sommets internationaux, notamment le sommet de l’ONU sur le climat et le Forum économique mondial de Davos, en Suisse.
Lors de l’ouverture du sommet de l’ONU sur le climat en 2019, elle s’est fait connaître par un discours émouvant dans lequel elle a accusé les dirigeants mondiaux de lui avoir volé son enfance en ne faisant pas assez pour freiner le changement climatique.
« Je ne devrais même pas être ici. Je devrais être à l’école. Vous voyez de l’espoir en nous, les jeunes, comment osez-vous ? Vous avez volé mes rêves et mon enfance avec vos paroles vides », avait alors déclaré le jeune militant pour le climat.
