Au moins deux civils auraient été tués après des frappes aériennes russes sur une station de pompage d’eau abandonnée dans le nord-ouest de la Syrie tenu par les rebelles, ont indiqué des secouristes mercredi, a rapporté l’agence de presse AFP.
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Deux attaques ont eu lieu mardi en fin de journée près d’Ain Shib, situé à l’ouest de la ville d’Idlib. Les attaques ont touché la station, qui hébergeait auparavant des réfugiés syriens, selon un journaliste de l’AFP sur place.
« Deux hommes, tous deux civils, ont été tués. Et quatre autres, dont une femme et deux enfants, ont été blessés », a déclaré Rami al-Dandal, un volontaire de l’organisation de secours des Casques blancs.
Selon lui, les morts sont un jeune homme de 18 ans et une personne âgée.
Depuis le début de la guerre en Syrie en 2015, le gouvernement de Moscou a aidé le régime de Damas à reconquérir une partie du territoire perdu au profit des forces rebelles au cours des 12 années de guerre civile. Récemment, les attaques russes sont devenues plus fréquentes.
Environ trois millions de personnes vivent dans la province d’Idlib, contrôlée par les rebelles. Environ la moitié d’entre elles sont déplacées d’autres régions de la Syrie.
L’Observatoire syrien des droits de l’homme (Sohr) affirme que l’attaque de mercredi visait « des bases militaires appartenant à Hayat Tahrir al-Sham (HTS) », un groupe djihadiste qui contrôle le bastion.
Le groupe, dirigé par d’anciens affiliés d’Al-Qaïda, contrôle des parties de la province d’Idlib.
D’autres attaques nocturnes menées par la Russie ont touché la ville d’Ariha, au sud de la ville d’Idlib, a indiqué un journaliste de l’AFP et Sohr.
La guerre civile en Syrie a éclaté en 2011. Elle a fait plus d’un demi-million de morts et déplacé la moitié de la population.
